Je porte un regard naïf autour de moi, tout devient pur. Les adultes même semblent exceptionnellement doués de raison ; un peu comme si ma sagesse les avait contaminés.
J’ouvre mes yeux, limpides, j’observe l’absurdité qui m’entoure jusqu’à souffrir de céphalées sombres. Je veux croire que mon influence irradiera alentour – je suis une statuette de pierre indestructible, je suis un dieu de permanence. Tous m’adorent mais personne ne l’admet. Tous ignorent que je suis un miroir.
Je suis écho, écoutez, regardez, et voyez votre reflet sans rides, sans outrages, imblanchi. Enviez-moi, même s’il est trop tard.
Il est sept ans et quelques demis, je n’ai pas grandi, mon corps s’immobilise, parfait et désincarné. Il est sept ans et tout presque a cessé, essor, parentèle, vie …
0 Comments:
Post a Comment