Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

jeudi 19 février 2009

Qqinuzomleuqutti nnaqtciqcah ?

À prononcer « kyinoudzomléoukutyi nyaktshikshâ », [kjinudzomleukutji njaktʃikʃaː] en API (alphabet phonétique international)


Connaissez-vous le terme, si mal adapté au français, de conlang ? En VF, on parle de langue construite ou d’idéolangue ? Mais que cache ce néologisme ?


L’idéolinguiste (qui, vous l’aurez compris, est un créateur d’idéolangue) est un individu dont le passe-temps – ou la passion – est la genèse de langages totalement inventés. On distingue les langues a priori, créées ex nihilo, et a posteriori, dont le vocabulaire, la grammaire ou la syntaxe (voire plusieurs de ces éléments) s’inspirent de langues réelles.


Première question du philistin : à quoi cela sert-il ? Réponse : à quoi sert la création en général ? De plus, s’il s’agit d’utilitarisme, certaines langues construites ont des velléités d’internationalisme (on parle alors de langue auxiliaire ou auxilangue), ce qui, j’en suis convaincu, remplacerait avantageusement l’ignoble globish à cause duquel chacun croit parler l’anglais.


Deuxième question, et non des moindres : ces idéolinguistes sont-ils sains d’esprit ? Car, après tout, qui aurait l’idée somme toute saugrenue de consacrer de précieuses et longues heures à un tel ouvrage ? Et c’est justement ce que veut soulever ce billet dont le titre en tcatcalaqwilizi (une idéolangue, chacun l’aura compris) signifie « Les idéolinguistes sont-ils fous ? »


Mon conseil : suivez – sans a priori non plus – le lien vert de ce langage au nom étrange, explorez la langue et sa grammaire, découvrez son créateur, et faites-vous votre idée …


En cas de plus si affinités, mes linguistoliens vous conduiront vers le portail d’Idéopédia, unique repaire francophone d’idéolinguisme.



1 Comment:

Lunatik said...

Si un jour j'arrive à prononcer "syllabe" en Tcactcalaqwilzi, je te fais signe...
Ceci dit, je t'accorde que rien que pour exploser son score au scrabble, ça doit valoir le coup d'en apprendre deux ou trois mots.

Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
Accueil

Retour à l'haut de page