Je conduis Savinienne dans le jardin, m’assieds à mes côtés ; elle serre ma main avec force – toute celle qu’elle peut encore dégager, une peur endémique décuple son énergie. Pourtant, ses doigts se font tour à tour étau et caresse.
Nous regardons l’herbe, nous commentons la danse erratique des pigeons, nous nous repaissons d’un soleil doux et chaud et, de but en blanc, Savinienne m’annonce qu’elle veut mourir. Et lorsque je m’enquiers de ses raisons, elle m’annonce que sa vie n’est pas telle qu’elle devrait être (sic).
- Et que faudrait-il y changer ?
- Je voudrais être heureuse, murmure-t-elle.
Qui oserait prétendre que la confusion a envahi son raisonnement ?
Nous regardons l’herbe, nous commentons la danse erratique des pigeons, nous nous repaissons d’un soleil doux et chaud et, de but en blanc, Savinienne m’annonce qu’elle veut mourir. Et lorsque je m’enquiers de ses raisons, elle m’annonce que sa vie n’est pas telle qu’elle devrait être (sic).
- Et que faudrait-il y changer ?
- Je voudrais être heureuse, murmure-t-elle.
Qui oserait prétendre que la confusion a envahi son raisonnement ?