Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

vendredi 26 novembre 2010

Épiderme (troisième apostille de Vent violent)

Ton ongle écorche la surface, mes nerfs se révulsent, ma peau se love, amoureusement.
Ton bras entoure le mien, guide avec gourmandise ma main vers des buts possibles, de noirs horizons et autant de résolutions. Chair, toutes chairs confondues, suspension du derme, petites traces délicatement posées sur ta poitrine, sur la mienne, sur nos corps tout pareils, si différents.
Marées, commandez nos sucs ! Menez nos hormones !
Ton ongle écorche la surface de ma peau ; douleur, douceur.

1 Comment:

Chloé said...

Ouf, enfin soulagée, l'écriturier va de mieux en mieux, bientôt sur la rive sans encombre, je vous l'espère en tout cas.
Une question me turlupine tout de même: Serait-ce lequel? Lal Behi, Açir Tanaka (dont je n'imaginais pas l'existence de l'alter égo avec le premier, si je n'avais pas lu un indice assé persuasif) ou encore un autre, ou les trois à la fois ?

Pour vous : Pink Floyd "Coming Back To Life"

Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
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