Serpent de soufre, aux yeux jaunes, aux reptations illuminées d’une étincelle, d’un écho se manifeste de gauche, jaillit de droite, et partout se répand.
Serpent de soufre ondule vers moi, glisse sur le sable et m’aborde, l’air de rien, l’extrémité de son corps forme un point d’interrogation énigmatique. Sa langue bifide pointe le nord et l’est simultanément et mon regard ne sait quel horizon guetter. De sa tête à sa queue, une théorie d’anneaux se suivent et se ressemblent, autant de vertèbres concourent à sa mystérieuse avancée.
Serpent m’adresse une stridence entendue et moi, sourd à ses allusions, je persiste dans l’espoir, je me serine sans cesse l’hypothèse du bonheur. S’il ne savait que siffler, je l’entendrais ricaner, sans malice, de ma naïveté. Et pour étancher à tout jamais ma candeur, il s’enroule autour de mon bras, quelques écailles caudales effleurent mon épaule ; ses squames sont étonnamment chauds, presque sensuels.
Reptile murmure quelques mots à mon oreille, son babil acidulé en pénètre le pavillon et s’insinue jusque dans mes os où il provoque un frisson généralisé, un ravissement inattendu.
Serpent de soufre sourit autant qu’un serpent peut sourire, ses lèvres inexistantes s’entrouvrent et ses crochets scintillent, la lune en est l’écrin. Toute morsure serait funeste et je prends conscience de mon ignorance, les choses au-delà me sont inconnues. Quant au passé, j’étais petit, j’étais prince.
Serpent de soufre ondule vers moi, glisse sur le sable et m’aborde, l’air de rien, l’extrémité de son corps forme un point d’interrogation énigmatique. Sa langue bifide pointe le nord et l’est simultanément et mon regard ne sait quel horizon guetter. De sa tête à sa queue, une théorie d’anneaux se suivent et se ressemblent, autant de vertèbres concourent à sa mystérieuse avancée.
Serpent m’adresse une stridence entendue et moi, sourd à ses allusions, je persiste dans l’espoir, je me serine sans cesse l’hypothèse du bonheur. S’il ne savait que siffler, je l’entendrais ricaner, sans malice, de ma naïveté. Et pour étancher à tout jamais ma candeur, il s’enroule autour de mon bras, quelques écailles caudales effleurent mon épaule ; ses squames sont étonnamment chauds, presque sensuels.
Reptile murmure quelques mots à mon oreille, son babil acidulé en pénètre le pavillon et s’insinue jusque dans mes os où il provoque un frisson généralisé, un ravissement inattendu.
Serpent de soufre sourit autant qu’un serpent peut sourire, ses lèvres inexistantes s’entrouvrent et ses crochets scintillent, la lune en est l’écrin. Toute morsure serait funeste et je prends conscience de mon ignorance, les choses au-delà me sont inconnues. Quant au passé, j’étais petit, j’étais prince.
1 Comment:
J'aime quand tu nous offres de belles chutes, surtout quand elles nous ramènent vers des terres connues.
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