Savinienne étend ses mains au-dessus de ses genoux, ses pieds martèlent le sol au rythme de la musique. Elle sourit, ses lèvres forment un dessin émouvant.
À l’écouter, elle a vingt ans, elle est toujours demoiselle. De courtisans, point – les hommes sont tous les mêmes. D’enfants, certainement pas – puisqu’elle est toujours demoiselle, qu’elle n’a pas de courtisans et qu’elle a bien le temps.
Évidemment qu’elle y pense, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Le destin avance toujours masqué, il s’embusque dans les replis des années et soudain, sans crier gare, nous saute au visage.
Elle a vingt ans, elle est toujours demoiselle ; encore ! Elle se moque gentiment de ses voisines que le temps a marquées de ses empreintes, elle suit des yeux les ridules qui serpentent sur leurs joues.
Savinienne a vingt ans ; pourtant, au déjeuner, elle soufflera cent une bougies.
À l’écouter, elle a vingt ans, elle est toujours demoiselle. De courtisans, point – les hommes sont tous les mêmes. D’enfants, certainement pas – puisqu’elle est toujours demoiselle, qu’elle n’a pas de courtisans et qu’elle a bien le temps.
Évidemment qu’elle y pense, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Le destin avance toujours masqué, il s’embusque dans les replis des années et soudain, sans crier gare, nous saute au visage.
Elle a vingt ans, elle est toujours demoiselle ; encore ! Elle se moque gentiment de ses voisines que le temps a marquées de ses empreintes, elle suit des yeux les ridules qui serpentent sur leurs joues.
Savinienne a vingt ans ; pourtant, au déjeuner, elle soufflera cent une bougies.
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