Las, l’épuisement s’insinue, mon corps se terrasse de sa propre impuissance. Je m’abandonne enfin, avec un presque contentement et me laisse glisser, jouet de la gravité.
Ma silhouette perce les abysses, mes mains au passage caressent les filaments des méduses dont la fluorescence sur ma peau imite la pâleur de la mort ; toujours plus profondément. À mesure que la pression s’accroît, l’ivresse m’envahit, des bulles explosent dans mon cerveau, des pensées éphémères se matérialisent, disparaissent, jouent avec des rires cristallins comme une assemblée d’enfants. L’expérience est aussi délicieuse que terrifiante, le noir partout m’enveloppe, gangue d’obscurité, nébulosité où s’enchevêtrent les limites de la vie.
Mes poumons se resserrent, mes paupières s’ouvrent sur les ténèbres en une supplication tératologique – je suis le monstre qui renie son existence, pour un temps. Je sombre.
Ma silhouette perce les abysses, mes mains au passage caressent les filaments des méduses dont la fluorescence sur ma peau imite la pâleur de la mort ; toujours plus profondément. À mesure que la pression s’accroît, l’ivresse m’envahit, des bulles explosent dans mon cerveau, des pensées éphémères se matérialisent, disparaissent, jouent avec des rires cristallins comme une assemblée d’enfants. L’expérience est aussi délicieuse que terrifiante, le noir partout m’enveloppe, gangue d’obscurité, nébulosité où s’enchevêtrent les limites de la vie.
Mes poumons se resserrent, mes paupières s’ouvrent sur les ténèbres en une supplication tératologique – je suis le monstre qui renie son existence, pour un temps. Je sombre.
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