Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

jeudi 21 octobre 2010

Par vent violent - 8

Je m’essaie à la fusion, je me hasarde à extraire de chaque particule d’eau la goutte quintessentielle, comme une tentative se syncrétisme aqueux. Se fondre ainsi dans le microcosme ouvre nécessairement les écluses de l’infini, j’épouse les courbes des mystiques, je singe leurs attitudes.
Repos – empathie – je tente de détourner la noirceur des fonds par des artifices méditatifs ; les cercles se succèdent, achevés, parachevés, inachevés enfin. Rien en saurait contrer la course de l’impermanence, ni ma volonté de fer, ni la mer promise à une lente mais inexorable évaporation.
Une larme, se dissolvant dans l’océan, en a perturbé la salinité ; définitivement.

1 Comment:

Chloé said...

Lal Behi, Tout comme je le ressens actuellement dans mes propres questionnements, et avec l'âge en plus qui est le mien, je finis par me convaincre, moi, qu'à vouloir et à force de trop se chercher, on finit par se perdre vraiment !

Pas d'inquiétudes surtout, je me pose seulement la question ! Mais il ne s'agit là, en fait et en fin de compte, que simplement de ma propre réflexion !

Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
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