Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

vendredi 3 septembre 2010

Par vent violent - 2

La coque déchire les flots, souvenirs de gauche, illusions (peut-être) de droite, et moi qui hais l’océan, je me vois contraint d’emprunter ce moyen de transport rudimentaire, seul à disposer du temps nécessaire à mes décisions, à leur absorption.
Le vent interdit tout cri ou, à défaut, l’étoufferait irrémédiablement.
Misérables silhouettes, petites amphores de pleurs, que n’empruntez-vous aussi les voies maritimes ? Ne me laissez pas seul accourir vers la vie, exigez votre part de sève et d’exploration ! Foin de tergiversations envers l’existence ! Et que nos chemins qui jadis se croisèrent s’ébranlent parallèlement, même à mille lieues.

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Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
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