La coque déchire les flots, souvenirs de gauche, illusions (peut-être) de droite, et moi qui hais l’océan, je me vois contraint d’emprunter ce moyen de transport rudimentaire, seul à disposer du temps nécessaire à mes décisions, à leur absorption.
Le vent interdit tout cri ou, à défaut, l’étoufferait irrémédiablement.
Misérables silhouettes, petites amphores de pleurs, que n’empruntez-vous aussi les voies maritimes ? Ne me laissez pas seul accourir vers la vie, exigez votre part de sève et d’exploration ! Foin de tergiversations envers l’existence ! Et que nos chemins qui jadis se croisèrent s’ébranlent parallèlement, même à mille lieues.
Le vent interdit tout cri ou, à défaut, l’étoufferait irrémédiablement.
Misérables silhouettes, petites amphores de pleurs, que n’empruntez-vous aussi les voies maritimes ? Ne me laissez pas seul accourir vers la vie, exigez votre part de sève et d’exploration ! Foin de tergiversations envers l’existence ! Et que nos chemins qui jadis se croisèrent s’ébranlent parallèlement, même à mille lieues.
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