Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

lundi 13 septembre 2010

Par vent violent - 4

Silence relatif, des odeurs étranges caressent mes narines, tantôt suaves, tantôt râpeuses. Étrangement, la tempête a laissé place à un calme étale ; le temps s’y étire avec obstination, les minutes sans fin s’écrasent telles des gouttes.
Au centre, par ses craintes délimitée, une silhouette se transporte, mime la vie, imite tant bien que mal les mouvements de la naissance. Puis cesse tout geste, dans un attentisme muet, essence même de la procrastination. Sont-ce les Nornes qui, par sagesse ou par jeu, me contraignent à l’immobilité ?

1 Comment:

Chrysopale said...

J'aime bien cette série... j'ai l'impression d'y être...

Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
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