Vues du pont, les silhouettes apparaissent minuscules, transies. Le vent souffle en rafales déliées, en tourbillons théâtraux, mon vêtement se colle à moi puis se gonfle, alternativement ; mon corps semble respirer, longues inspirations, subites expirations.
Sur le quai, les mains s’agitent, nerveusement, tendons en tension, cœur en torsion. Sur le quai, d’autres mains restent inertes, privées de vie. Le visage grave, affolé d’un sourire d’inquiétude et d’envie trépidante, je salue ceux que je laisse, je trace des signes évanescents dans l’air, des signes qui, je l’espère, iront se ficher dans l’âme de ceux que j’aime, de celle qui m’est chère, des autres également. Tous, que j’abandonne dans ma quête insatiable de moi.
Sans doute des larmes coulent-elles ; déjà, elles se fondent dans les embruns, par leur nature pareille, par le pouvoir du monde à se jouer de nos émotions. La douleur est partout, les liens s’étirent, le bateau s’éloigne et leur ténuité croît. Et par-dessus ce déchirement, les spires de l’amour tout enserrent, lianes de temps et d’expériences, inéluctabilité de l’impermanence.
Sur le quai, les mains s’agitent, nerveusement, tendons en tension, cœur en torsion. Sur le quai, d’autres mains restent inertes, privées de vie. Le visage grave, affolé d’un sourire d’inquiétude et d’envie trépidante, je salue ceux que je laisse, je trace des signes évanescents dans l’air, des signes qui, je l’espère, iront se ficher dans l’âme de ceux que j’aime, de celle qui m’est chère, des autres également. Tous, que j’abandonne dans ma quête insatiable de moi.
Sans doute des larmes coulent-elles ; déjà, elles se fondent dans les embruns, par leur nature pareille, par le pouvoir du monde à se jouer de nos émotions. La douleur est partout, les liens s’étirent, le bateau s’éloigne et leur ténuité croît. Et par-dessus ce déchirement, les spires de l’amour tout enserrent, lianes de temps et d’expériences, inéluctabilité de l’impermanence.
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