Vagues vagues, lames imprécises, tout se brouille autour de nos flancs. L’œil du cyclone se joue de nous et des éléments qu’il façonne à sa guise, survolant les eaux en un tumulte féroce. Vu de la stratosphère, le typhon paraît statique, spirale blanche, céleste duvet seul percé d’un bourgeon sombre, surprenant gosier dont la furie des vents a déchiré l’opercule.
La mer se projette en murs verticaux, érige ses barrières aussi dures que la pierre, dresse ses remparts dentelés. Ma vie s’écoule sur un fil aqueux, quelque chute m’entraînerait inexorablement vers l’abîme. L’immensité et l’inconnu me terrifient, ma chair tremble, mes genoux s’entrechoquent ; mais tout est préférable à l’immobilité.
La mer se projette en murs verticaux, érige ses barrières aussi dures que la pierre, dresse ses remparts dentelés. Ma vie s’écoule sur un fil aqueux, quelque chute m’entraînerait inexorablement vers l’abîme. L’immensité et l’inconnu me terrifient, ma chair tremble, mes genoux s’entrechoquent ; mais tout est préférable à l’immobilité.
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