Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

mercredi 8 juillet 2009

Nyctalope (acrostiche)

Nuitamment, je rôde parmi les taches obscures des rues.
Y trouverai-je les proies de mes humeurs assassines ?
Ce sont elles que j’épie, elles que j’attends, elles qui s’éteignent dans un craquement délicat.
Tant de cadavres jonchent ma route ; mon tableau de chasse s’accroît et je m’enorgueillis.
Aucune victime n’en réchappe.
Les corps sont à ma merci et, tremblants, me supplient au cœur de l’effroi.
Or, la pitié est un sentiment que j’ignore !
Peut-on jouir autant de la terreur qu’on inspire que du plaisir de tuer ?
« Evidemment ! » répondraient tous les chats.

2 Comments:

Lunatik said...

Je t'ai déjà dit à quel point j'aimais cette phrase?

Ce sont elles que j’épie, elles que j’attends, elles qui s’éteignent dans un craquement délicat.

Chrysopale said...

Ouais! Tu l'as déjà dis, je m'en souviens moi!
(mais t'as raison, alors...)

Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
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