Je m’approche de Savinienne ; ses mains sont crispées sur son chandail, jointures blanches. Ses yeux se fixent sur moi, son malaise est tangible que j’interroge.
Savinienne est effrayée, elle a peur de moi, elle craint que je lui saute au visage et la griffe. Je suis devenu un chat, immense et terrifiant.
Doucement, je m’approche d’elle, je pose sa main sur ma joue, lui fais constater mon absence de vibrisses, ses doigts suivent le contour de mes oreilles humaines. Elle se relâche à peine.
Et toute la journée de me lancer des regards en coin, coups d’œil furtifs, coup d’œil craintifs, toujours prête à dresser entre elle et moi ses bras, barrière dérisoire.
Savinienne est effrayée, elle a peur de moi, elle craint que je lui saute au visage et la griffe. Je suis devenu un chat, immense et terrifiant.
Doucement, je m’approche d’elle, je pose sa main sur ma joue, lui fais constater mon absence de vibrisses, ses doigts suivent le contour de mes oreilles humaines. Elle se relâche à peine.
Et toute la journée de me lancer des regards en coin, coups d’œil furtifs, coup d’œil craintifs, toujours prête à dresser entre elle et moi ses bras, barrière dérisoire.
2 Comments:
Je crois que Savinienne a participé à mon atelier d'écriture la semaine dernière... Elle a beaucoup aimé les haïkus sur les oiseaux. Elle doit les préférer aux chats. :-)
Et le lendemain, tu étais toujours un chat ?
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