Séisme > chute, perte de l’équilibre ; tout sens commun évanoui / tremblements…
Séisme > le temps disparaît : éternel et infinitésimal. Les sensations se succèdent en cascades, certaines se languissent, s’étirent, atermoient à n’en plus finir, étonnante procrastination. Les volumes se confondent, tous conduisent vers la même direction, l’inéluctable mort – petite ou éminente, toujours effroyable d’abandon. Les mouvements s’entrechoquent, s’entrelacent, la terre se creuse sous nos pieds, sous nos corps désarticulés ; longue fissure, étirée jusqu’au crépuscule.
Séisme > ton corps s’ouvre, repère d’icelui.
Séisme > le temps disparaît : éternel et infinitésimal. Les sensations se succèdent en cascades, certaines se languissent, s’étirent, atermoient à n’en plus finir, étonnante procrastination. Les volumes se confondent, tous conduisent vers la même direction, l’inéluctable mort – petite ou éminente, toujours effroyable d’abandon. Les mouvements s’entrechoquent, s’entrelacent, la terre se creuse sous nos pieds, sous nos corps désarticulés ; longue fissure, étirée jusqu’au crépuscule.
Séisme > ton corps s’ouvre, repère d’icelui.
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