Écritures, billets, nouvelles, contes, brachygrammes, poésies, prosoésies, ludilemmes, romans...

Découvrez les lalbehyrinthes, partez en exploration, perdez-vous éventuellement… Chacun d’eux possède une issue, mais chaque sortie conduit irrémédiablement vers un nouveau dédale. Les textes s’imbriquent et tissent une toile dont le motif général pourrait être le mien, ou celui de tout autre personnage, selon mon humeur. Bref, la vérité est – sans doute – ailleurs, ou ici, ou nulle part.

vendredi 18 septembre 2009

Séisme

Séisme > chute, perte de l’équilibre ; tout sens commun évanoui / tremblements…
Séisme > le temps disparaît : éternel et infinitésimal. Les sensations se succèdent en cascades, certaines se languissent, s’étirent, atermoient à n’en plus finir, étonnante procrastination. Les volumes se confondent, tous conduisent vers la même direction, l’inéluctable mort – petite ou éminente, toujours effroyable d’abandon. Les mouvements s’entrechoquent, s’entrelacent, la terre se creuse sous nos pieds, sous nos corps désarticulés ; longue fissure, étirée jusqu’au crépuscule.
Séisme > ton corps s’ouvre, repère d’icelui.

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Le printemps passe

Les oiseaux crient

Les yeux des poissons portent des larmes
(Bashō Matsuo)
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