À Savinienne qui pense être en mai, en juin ou en décembre, je rappelle que c’est aujourd’hui l’automne. Ce mot fait écho, elle se remémore des promenades en forêt, elle évoque les châtaignes grillées sur le feu, leur odeur caractéristique, leur goût savoureux.
D’une main maladroite, elle mime les feuilles tombant des arbres. Parmi ses mots diffus, j’entends l’écho de balade, de sous-bois – son père lui tient la main, elle le suit en trottinant, elle l’appelle encore, sa voix dans un souffle.
Et quand je l’interroge sur le pourquoi de la chute des feuilles, Savinienne me répond, avec évidence : « Les feuilles meurent parce qu’elles en ont assez de vivre ! »
D’une main maladroite, elle mime les feuilles tombant des arbres. Parmi ses mots diffus, j’entends l’écho de balade, de sous-bois – son père lui tient la main, elle le suit en trottinant, elle l’appelle encore, sa voix dans un souffle.
Et quand je l’interroge sur le pourquoi de la chute des feuilles, Savinienne me répond, avec évidence : « Les feuilles meurent parce qu’elles en ont assez de vivre ! »
4 Comments:
C'est pourtant évident, comment n'y ai-je pas songé avant...
Toujours aussi touchante Savinienne...
Très réussi comme d'habitude... et forcément bourré de nostalgie et de sagesse.
Á quand le 10 ?
Merci.
La logique de l'enfance revient avec l'âge... Un texte court mais fort.
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