Savinienne évoque son enfance, ses quelques distractions. Elle est allée au cirque, une fois seulement. Elle me raconte les clowns, les rires, les grimaces.
Je l’interroge sur les contorsionnistes et autres antipodistes dont elle semble tout ignorer. Elle se souvient avoir vu un homme marcher sur un fil, mais le funambule n’a pas laissé la trace de son nom, sa mémoire en ombres chinoises, en silhouettes floues.
Ses yeux clos concentrent le sourire de ses souvenirs.
« Qui sont les gens sur les trapèzes ? » questionné-je ?
« Pas moi ! » répond-elle et, d’un air apeuré, retombe dans le présent, vertigineux.
Je l’interroge sur les contorsionnistes et autres antipodistes dont elle semble tout ignorer. Elle se souvient avoir vu un homme marcher sur un fil, mais le funambule n’a pas laissé la trace de son nom, sa mémoire en ombres chinoises, en silhouettes floues.
Ses yeux clos concentrent le sourire de ses souvenirs.
« Qui sont les gens sur les trapèzes ? » questionné-je ?
« Pas moi ! » répond-elle et, d’un air apeuré, retombe dans le présent, vertigineux.
3 Comments:
Un petit plaisir, chaque fois, la lecture de tes Savinienne (et pourtant, Dieu sait si j'ai du mal avec ce thème)
Une nouvelle savinienne... Enfin ! J'en lirai bien plus souvent. Une petite chaque semaine par exemple, ou plus souvent.
Toujours simples et vraies, tes Saviniennes. Tu dis juste ce qu'il faut.
:)
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